LA DIRECTION DU PORT DE QUÉBEC ACCUEILLE AVEC DÉCEPTION ET PREND ACTE DE LA DÉCISION DU GOUVERNEMENT FÉDÉRAL DE NE PAS AUTORISER LE PROJET LAURENTIA
Le Port de Québec réitère son engagement à assurer son développement au bénéfice de sa communauté et de l’économie du Québec et du Canada, tout en protégeant l’environnement
Québec, le 29 juin 2021 – La direction du Port de Québec accueille avec déception et prend acte de la décision du gouvernement fédéral de ne pas autoriser la réalisation du projet Laurentia. « Nous sommes naturellement bien déçus de ce dénouement. Il est regrettable que nous n’ayons pas pu réussir à réconcilier l’avis de nos experts avec celui des spécialistes du ministère des Pêches et Océans et de l’Agence d’évaluation d’impact du Canada, particulièrement sur la question du bar rayé. Nous demeurons convaincus qu’il y avait des solutions possibles pour répondre à cet enjeu et que Laurentia était fondamentalement un bon projet, tant pour l’économie que pour l’environnement. Mais il nous faut aujourd’hui reconnaître le verdict des autorités fédérales et regarder vers l’avant », a déclaré le président-directeur général du Port de Québec, M. Mario Girard.
Sous l’égide du Port, le projet Laurentia a fait l’objet de 6 ans de travaux soutenus, avec l’aide d’une centaine d’experts hautement qualifiés. Cela a permis de concevoir un projet de terminal répondant aux normes les plus élevées en matière d’environnement, grâce notamment à l’utilisation des technologies les plus vertes et les plus évoluées disponibles sur le marché ainsi que par une série de mesures et d’initiatives innovantes qui auraient permis de réduire significativement les impacts du projet. Le projet se serait également traduit par une réduction globale des émissions de GES de la chaîne logistique de 84 000 tonnes par année incluant un retrait de 7 millions de kilomètres de camionnage sur les routes du Québec seulement. Rappelons que la diminution des GES, responsables des changements climatiques, constitue le plus grand défi environnemental de l’humanité.
Le Port rappelle par ailleurs que l’Agence a confirmé dans son rapport que l’enjeu de la qualité de l’air dans Limoilou est attribuable à des conditions préexistantes, auxquelles les activités du Port contribuent de manière négligeable. Le terminal Laurentia, qui aurait été muni d’équipements électrifiés et hybrides ultraperformants, aurait eu également des impacts très limités sur la qualité de l’air des quartiers environnants.
« Nous sommes fiers d’avoir proposé un projet moderne et de grande qualité, qui a fait l’objet de nombreuses améliorations au cours des dernières années. Je tiens à remercier sincèrement tous les groupes, entreprises, organisations et citoyens qui nous ont soutenus dans cette démarche. Votre appui et vos conseils nous ont été très précieux. Un merci tout spécial également à nos deux partenaires d’affaires, le CN et Hutchison. Je tiens aussi à souligner l’appui du gouvernement du Québec et de la Nation huronne-wendat, qui ont cru comme nous au bien-fondé de ce projet. Laurentia nous laisse un legs important. Nous avons beaucoup appris en concevant ce projet, notamment sur les plans économique, technique et environnemental. Nous avons également tissé des liens de confiance avec un très grand nombre de parties prenantes, dont les Premières Nations ainsi que de nombreux organismes sociocommunautaires et économiques. Cet héritage nous sera très utile pour soutenir le développement du Port dans l’avenir », a souligné M. Girard.
Le Port de Québec, un actif stratégique
Dans les prochains mois, le Port de Québec va réaliser une analyse approfondie des impacts de la décision du gouvernement fédéral dans le but d’assurer le développement de ses activités au bénéfice de sa communauté et de l’économie du Québec et du Canada.
« Le Port de Québec est l’un des 5 plus grands ports au pays et demeure déterminé à poursuivre sa mission. Le Port de Québec dispose d’avantages naturels, dont sa profondeur d’eau unique sur le Saint-Laurent et sa proximité de marchés à fort potentiel, dont celui du Midwest américain. Ce sont des atouts qui peuvent permettre au Port et au fleuve Saint-Laurent de renforcer leur positionnement sur l’échiquier maritime mondial. Nous devrons maintenant réfléchir sur les manières de tirer profit de ces forces distinctives dans les meilleurs intérêts du Québec et du Canada, et cela, dans le contexte de la décision prise par le gouvernement fédéral sur le projet Laurentia », a conclu M. Girard.
À propos de l’Administration portuaire de Québec
L’Administration portuaire de Québec est un organisme autonome à gouvernance partagée constitué en vertu de la Loi maritime du Canada. Chaque année, les navires qui passent par le Port sont au cœur d’une chaîne logistique qui transporte pour environ 20 milliards de dollars de marchandises. Le Port de Québec anime le pôle maritime qui permet de générer et soutenir plus de 13 000 emplois directs et indirects selon la dernière étude de KPMG/SECOR.
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Source :
Frédéric Lagacé
Administration portuaire de Québec
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