Développement durable
La décarbonation du transport maritime est une priorité pour l’Organisation maritime internationale (OMI), y compris l’industrie des croisières. L’objectif actuel de l’OMI est de réduire l’intensité carbone des transports maritimes de 40 % d’ici 2030 par rapport à 2008.
Des nouvelles réglementations obligent une planification durable des itinéraires. Aujourd’hui, l’ajout de l’indice carbone (CII = Carbon Intensity Indicator) fait partie intégrante de la planification des itinéraires.
Cruise Line International Association (CLIA), qui représente 95 % des lignes de croisières internationales, s’est engagée à réduire de 40 % ses émissions de CO2 d’ici 2030. À cela s’ajoute l’objectif que les croisières atteignent le net zéro carbone d’ici 2050.
L'un des moyens les plus efficaces de réduire l'impact négatif sur l’environnement des navires amarrés dans les ports est de connecter les navires aux réseaux électriques terrestres. Cela permet d’éliminer jusqu’à 90 % des émissions de gaz de combustion pendant le séjour du navire dans le port.
Durant la pandémie, les lignes de croisières ont profité de ce temps d’arrêt de la flotte pour installer des équipements d’électrification à quai sur les navires. Un rattrapage de 15 ans en deux ans a été réalisé.
Selon CLIA, 40 % de la flotte de navires est équipée aujourd’hui pour fonctionner sur le réseau électrique à terre. D'ici 2027, ce nombre devrait passer à 66 %, et d'ici 2035, la totalité des navires devraient être équipés pour se brancher sur les quais.L’électrification à quai des navires fait partie de la démarche qu’a entamé le Port de Québec pour un développement des croisières raisonné. Pour en savoir plus, cliquez ici.
Les navires de croisières doivent obligatoirement mettre en place de nouvelles mesures environnementales telles que :