Poussière de Nickel dans Limoilou - Le Port de Québec assure le suivi nécessaire
16/04/2013
Québec, 15 avril 2013 – L’Administration portuaire de Québec (APQ) vient d’être informée des résultats du rapport produit par le ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs (MDDEFP) désignant certaines activités de l’un de ses locataires, qui se déroulent sur son territoire, comme étant une source probable de la présence de nickel dans l’air du quartier Limoilou. L’APQ poursuit ses vérifications, mais s’engage à déployer dès maintenant tous les efforts afin que le locataire concerné par le rapport du MDDEFP prenne les mesures correctrices qui s’imposent dans les circonstances.
« Nous nous engageons à analyser le rapport du MDDEFP avec célérité et à faire le suivi nécessaire, et cela dès maintenant, pour que toute situation problématique soit corrigée et ainsi réduire l’inquiétude des gens de Limoilou », déclare Mario Girard, président-directeur général du Port de Québec.
Le Port de Québec vient de prendre connaissance d’un avis de non-conformité transmis par le MDDEFP à l’un de ses locataires, lequel fait notamment état d’un certain nombre de mesures correctrices à mettre en place à court terme. « Bien que le Port de Québec poursuive ses vérifications, nous prenons dès maintenant l’engagement auprès de la population et de tous les acteurs concernés de s’assurer que le locataire en question mette en place les mesures requises », renchérit Monsieur Girard. Cette attitude proactive s’inscrit en droite ligne avec la volonté de l’APQ de s’assurer que les activités de ses locataires respectent les plus hauts standards en matière de développement durable.
Par ailleurs, l’APQ poursuit son étroite collaboration avec tous les intervenants impliqués dans le dossier et rappelle que les premiers échos de la Direction régionale de la santé publique ont été rassurants quant à l’absence de risques pour la santé à court terme.
Rappelons aussi que le Port de Québec s’était déjà engagé, en novembre dernier, à instaurer un système de monitoring des émissions de poussière et installera prochainement à cet effet une dizaine de capteurs de poussière répartis sur l’ensemble de son territoire. À cette mesure s’en ajouteront d’autres, en collaboration avec Arrimage du Saint-Laurent, à l’intérieur d’un processus d’amélioration continue visant à faire en sorte que les plus hauts standards soient respectés sur le territoire du Port de Québec. Par exemple, Arrimage du Saint-Laurent est en voie de réaliser un investissement de plusieurs millions afin de mettre des équipements et infrastructures (canons à eau, capteurs de poussière, stations de lavage, reconfiguration de l’accès routier aux aires de manutention, etc.) dans le but d’enrayer au maximum les impacts négatifs liés aux émanations de poussière à l’extérieur des installations du Port.
« Le Port, en collaboration avec ses partenaires, prend la situation très au sérieux. Dès mon arrivée en poste il y a deux ans, j’ai exprimé mon désir que le port devienne une référence en termes de développement durable. Rien ne sera négligé pour que l’on atteigne cet objectif», conclut Mario Girard.
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