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Médias et relations publiques

LE PORT DE QUÉBEC CONCLUT SES VÉRIFICATIONS

23/01/2014

Québec, le 21 janvier 2014 – L’Administration portuaire de Québec (APQ) a donné suite à son engagement du 15 janvier en procédant à des vérifications pour déterminer si la présence de particules de poussière rouge dans le secteur de Limoilou pouvait provenir des installations présentes sur son territoire.

Tout d’abord, les données récoltées par les capteurs de particules de poussière dans l’air ambiant ont été analysées pour les trois dernières semaines, du 20 décembre 2013 au 10 janvier 2014. Cette analyse nous permet de conclure qu’en aucun temps les normes québécoises pour la concentration de particules dans l’air ambiant n’ont été dépassées. Ces normes étant fixées à 0.030 mg/m3 pour les particules PM2.5 et à 0.120 mg/m3 pour les particules totales.

Cependant, les capteurs démontrent dans la nuit du 28 au 29 décembre, une concentration plus élevée de particules que les autres journées, mais en deçà des normes mentionnées précédemment. Nos vérifications nous permettent également de constater qu’à certaines périodes durant ces deux journées, la vitesse moyenne des vents dans le secteur de Beauport était de 30 km/h avec des pointes à 40 km/h en direction du quartier de Limoilou. Notons que des conditions hivernales difficiles sévissaient sur la Ville de Québec dans cette même période. Par ailleurs, il y avait présence de minerai de fer sur le terminal du secteur de Beauport au même moment.

La conjugaison de ces facteurs pourrait expliquer la présence de poussière rouge dans une zone limitée de Limoilou, adjacente au territoire portuaire. Toutefois, le Port de Québec confirme qu’en aucun temps, les normes provinciales pour la concentration de particules dans l’air ambiant n’ont été dépassées.

Rappelons que les mesures de mitigation installées sur le territoire portuaire en sont à leur première année d’opération et qu’un rodage est requis en fonction des conditions climatiques hivernales difficiles qui ont sévit en décembre dernier.

Par ailleurs, des vérifications ont également été réalisées au sujet de la présence de poussière constatée sur les glaces près des berges à proximité du quai 53. Cet incident aurait été provoqué le 5 janvier lors d’une opération de déchargement d’un navire de minerai de fer. À ce moment, le vent était en direction du fleuve donc aucun quartier résidentiel n’a été affecté par cet épisode de poussière. Environnement Canada a été avisé et a procédé à une inspection sur place le 9 janvier.

Concernant le débat des derniers jours sur la juridiction en matière d’incident environnemental, l’APQ n’y voit rien de nouveau et réitère que les épisodes de poussière dépassant son territoire relèvent de la juridiction québécoise. Ainsi, en cas d’épisode de poussière sortant du territoire portuaire en direction des quartiers résidentiels, l’APQ avise systématiquement Urgence-Environnement du MDDEFP puisque cela relève de la juridiction québécoise. Lorsqu’un incident environnemental se produit sur le fleuve, l’APQ avise systématiquement Environnement Canada puisque cela relève de la juridiction fédérale.

Le Port de Québec et ses partenaires demeurent vigilants et se donnent comme devoir de mettre en place tous les efforts pour cohabiter harmonieusement avec les quartiers voisins.

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Pour information

Anick Métivier
Directeur adjoint, Développement durable et relations avec la communauté
Administration portuaire de Québec
Tél. : (418) 648-3640
[email protected]